Malgré le marasme de l’économie américaine, les professions et les entreprises « STEM » (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) sont toujours en forte demande parce que l’économie américaine a besoin de plus de ces travailleurs que le système américain d’éducation peut produire.
Selon un rapport de 2011 par le Partnership pour une Nouvelle Economie Américaine, dix-huit pour cent de l’ensemble des sociétés Fortune 500 ont été fondées par des immigrants. Ces entreprises génèrent 1,7 billion de dollars et emploient 3,6 millions de travailleurs.
Au vu d’une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Duke et de l’Université d’Harvard il est prouvé qu’un quart de toutes les sociétés d’ingénierie et de technologie confondues fondées aux Etats-Unis de 1995-2005 ont eu au moins un fondateur qui était un immigrant.
Beaucoup de ces travailleurs dépendent de l’obtention extrêmement limitée de visas H1-B, ce qui est une préoccupation majeure dans le débat sur la réforme d’immigration. Cependant, il y a une approche différente qu’un travailleur « STEM » peut prendre: ouvrir sa propre entreprise et obtenir un visa E-2 d’investisseurs.