Contrats Nuls ou Annulables

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Ceci est une série d’articles sur les termes du contrat pour vous aider à comprendre mieux votre entreprise. Pour voir l’article précédent dans cette série, cliquez sur ce lien : Article 1, Article 2, Article 3, Article 4.

Article 5 Glossaire des Termes du Contrat : Contrats nuls ou annulables

Ces termes, nuls et annulables, se réfèrent à des types de contrats. Chaque contrat n’est pas nul ou annulable. Bien que quand ils le sont, il est bon de savoir lequel est applicable parce qu’ils sont complètement différents.

Un contrat nul est celui qui est nul depuis le début. Autrement dit, lorsque le tribunal conclut qu’un contrat est nul, cela veut dire qu’il n’a aucun effet, c’est comme si les parties ne s’étaient jamais mises d’accord sur rien et que le contrat n’avait jamais été fait.

Un contrat annulable est légèrement différent. Lorsqu’un tribunal estime qu’un contrat est annulable, cela signifie généralement que l’une des parties a la capacité de ne pas exécuter le contrat. Cette seule partie est généralement la partie lésée.

La raison de la différence est que les contrats nuls sont généralement fabriqués à partir des actions qui sont si graves et mauvaises aux yeux de la loi (pensez fraude) que comme une question de politique, il est préférable pour le contrat de ne pas exister du tout.

Un contrat annulable, d’autre part, est généralement le produit des actions d’une personne qui sont fausses, mais pas flagrantes. Un exemple serait la vente (de quelque chose) à un mineur. En soi ce n’est pas une action si mauvaise au point que le contrat ne devrait pas exister du tout, mais c’est assez mauvais pour que la partie lésée (le mineur, qui ne peut pas vraiment comprendre ce qu’il fait en acceptant) devrait être en mesure de revenir en arrière s’il le veut.

Si vous avez des questions au sujet d’un contrat nul ou annulable, ou si vous souhaitez vous assurer que vos contrats sont conformes, contactez Maître Francis Boyer aujourd’hui.